Nestor Burma est détective privé ; il dirige l’agence Fiat Lux, sur laquelle veille fidèlement son chat Rififi. Il est accompagné, pour l’aider dans ses enquêtes, de sa secrétaire, Hélène, ainsi que, parfois, de Zavatter ou de Picpus. Son saxophone lui est aussi d’une aide précieuse lorsqu’il se trouve en panne d’inspiration ou lorsqu’il a un coup de blues. Enfin, il ne se déplace que rarement sans son cabriolet Peugeot 504 et coiffé d’un chapeau mou. Burma n’est pas un enquêteur qui, par la seule force de son raisonnement et grâce à la découverte d’indices insignifiants, va réussir à démasquer le coupable ; non, Burma est avant tout un détective qui va sur le terrain, qui provoque les suspects pour scruter leurs réactions et les pousser à la faute… quitte à prendre quelques coups au passage.
Pour l’intérêt de ses enquêtes, il lui arrive de prendre une fausse identité (« Le cinquième procédé », « Concurrences déloyales ») mais parfois aussi de prendre des libertés (minimes) avec la Loi (par exemple, entrer par effraction chez un suspect).
De même, il ne se laisse pas intimider par ses adversaires, aussi puissants soient-ils, maniant avec brio l'humour et la dérision.
S’il se montre sensible au charme des femmes qu’il rencontre lors de ses différentes enquêtes, y compris lorsqu’elles n’ont pas la conscience tranquille, il ne saurait s’en faire le complice et reste toujours du côté des victimes. Ainsi il apparaît insensible aux offres de corruption que lui proposent différents individus au cours de ses enquêtes.
Il déclare d’ailleurs : « Je suis surtout avec la Justice » (« Nestor Burma en direct »).